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Il parait que l'herbe est plus verte ailleurs... mais elle peut aussi y être soudainement moins digeste.
Le nombre d'expatriés français augmente au fil des années (+ 15% en cinq ans) , soit pour fuir un pays jugé morose, découvrir de nouveaux horizons ou pour des raisons professionnelles. Parfois même, les trois à la fois.
Pendant ce temps la, les blogs et les forums dédiés à l'expatriation fleurissent sur la toile. Chacun y va de sa petite anecdote, sous entendant tous le même type de discours" ma vie à l'étranger est géniale ". Entre les photos qui vendent du rêve et les récits qui nous font voyager par procuration, l'internaute ne s'imagine pas toujours que derrière tout cela, il y a parfois des galères, de l'amertume, des questions existentielles, ou même carrément de la déception.
Selon moi, le "blues" de l'expat se divise en trois catégories:
- Le blues passager: ou le contre coup de l'euphorie ressentie au début de cette nouvelle vie. Celui la, on y passe presque tous. Au début on est ultra enthousiaste puisque tout est nouveau, et puis s'en suit une période de flottement, qui cesse lorsqu'on commence à bien prendre ses marques.
- Le blues ponctuel: des petits coups de mou épisodiques, mais facilement surmontables.
- Le blues chronique: les moments de déprimes et de frustrations se font ressentir de façon régulière, comme si cette vie nouvelle ne convenait pas. Plusieurs facteurs entrent en jeu, il n'y a pas de recette universelle pour y remédier, les solutions se trouvent au cas par cas.
Après avoir lu cet article de Laetitia, qui a le mérite d'être sincère, ainsi que le témoignage d'Alexandra qui se confie sur les petites contrariétés rencontrées lors de ses premiers pas aux States , j'ai eu envie moi aussi de me pencher sur le sujet.
Pourquoi? Parce qu'on ne parle pas encore assez des aspects négatifs auxquels nous devons faire face lorsqu'on s'expatrie, et encore moins des cas où cette expérience se révèle être bien moins réjouissante que prévue. Si aujourd'hui je vis très bien mon expatriation, il y a quelques années je ne pouvais pas en dire autant lorsque j'ai fait connaissance avec les "ups & downs émotionnels".
L'importance de l'anticipation, de la préparation et de l'adaptation.
Nous le savons tous, chaque changement de situation implique un effort d'adaptation. Cette phase d'adaptation varie d'une personne à une autre. Et pour mieux l'appréhender, rien de tel que de préparer minutieusement notre projet d'expatriation.Et surtout, on part du principe que si on quitte les soucis liés à notre vie en France, on en retrouvera d'autres à l'étranger, car bien entendu chaque pays (même ceux qu'on idéalise) a ses avantages et inconvenients.
Il faudra également avoir de la souplesse, car s'expatrier ce n'est pas transposer notre vie en France dans un autre pays! On doit pouvoir être prêt à tout reconstruire, sur la base d'un nouvel environnement.
Cependant, même en étant le mieux préparé du monde, on est pas systématiquement à l'abris de quelques remises en question. Nous ne sommes pas des robots, la perte de repères entraine des moments difficiles à passer. Le mieux, reste encore de les accepter, d'apprendre à les gérer, car non l'expatriation ce n'est pas le monde des téléteubés ;-)
Les principales difficultés pour l'expat:
- Les valeurs du travail à l'étranger, ainsi que les mentalités sont parfois si différentes, que l'adaptation dans une nouvelle entreprise peut s'avérer delicate. D'une nationalité à une autre, les réactions face aux même situations varient, et les priorités ne sont pas toujours forcément les mêmes. Cela peut causer des tensions et du stress en plus. Un exemple: l'expat qui doit à la fois composer avec une culture d'entreprise à laquelle il n'est pas habitué, tout en atteignant des objectifs imposés par le siège social, qui lui est situé en France, et qui ne prend pas toujours en compte les difficultés que l' employé rencontre sur place.
- La solitude lorsque l'expatriation se fait en solo. Il y a aussi ceux qui partent en laissant enfants et épouse/époux en France. On parle entre autre de rotation, quelques semaines à l'étranger dans un rythme de travail très soutenu, puis quelques semaines en France histoire de recharger les batteries.
Les difficultés pour le conjoint accompagnateur:
- Il y a quelques mois, j'avais parlé des montagnes russes émotionnelles sur le blog. Le plus difficile pour le conjoint d'expatrié sera donc ces ups and down emotionels, dus à l'isolement des premières semaines mais aussi au choc culturel.
Pour cette expatriation actuelle au Congo, nous avons fait en sorte qu'elle se déroule au mieux, notamment un tour de repérage quelques mois avant. Un voyage qui nous a permis de bien choisir notre logement, et prendre la température : ambiance entre expats, tempérament des locaux, offres d'emploi dans les secteurs qui m'intéressent...
Mariel, partie vivre en Nouvelle-Zélande, nous explique très bien ces fameuses montagnes russes émotionnelles ICI.
- Il y a également la distance. Si vous aviez l'habitude de laisser les petits chez les grands parents, ou de voir vos amis très régulièrement, il faudra renoncer à cela. J'ai developpé le sujet ICI. Vous êtes désormais celui/celle qui loupe les mariages, les naissances et les super soirées entre potes, dont les photos sur facebook vous donneront le cafard.
- Les inconvénients de la vie en communauté. Les expatriés forment une sorte de communauté ou "grande famille" où la plupart des gens se connaissent plus ou moins (tout dépend de la taille de la ville bien sur). Chose très pratique quand on débarque dans un pays "inconnu", il est toujours bon de connaître quelques compatriotes. Il y a les communautés par nationalité, par langue, par loisir ect... Mais, il faut savoir faire le tri, et prendre ses distances par moment, car les petites embrouilles sont monnaie courante dans l'expatriation, en particulier chez les femmes.
- Le statut de femme d'expat dans le monde professionnel. Frustration à ne pas pouvoir exercer le metier souhaité, à cause de la non reconnaissance d'un diplôme, maitrise insuffisante de la langue, préjugés liés directement au statut de femme d'expat " Les femmes d'expat travaillent simplement parce qu'elles s'ennuient chez elle, et ne sont donc pas efficaces" ect ect... Selon le pays, certaines femmes peinent réellement à exercer le metier qu'elle souhaitent, d'où les nombreuses reconversions professionnelles.
Les difficultés pour le couple:
- S'expatrier en couple, peut être vécu comme un grand bouleversement dans une vie conjugale, pour les raisons citées plus haut. C'est un peu comme l'arrivée d'un bebe: Ça peut nous rapprocher, ou au contraire créer des tensions.
Ce n'est pas un hasard si le taux de divorce est plus élevé chez les couples d'expats... alors on solidifie son "équipe", et on s'organise au moins un tête à tête hebdomadaire en amoureux (par exemple!).
Depuis que nous sommes au Congo on essaye vraiment de passer du temps de qualité en couple. On réserve le vendredi soir pour un diner aux chandelles, et le dimanche soir on joue au tennis. C'est important de se rappeler qu'une des bases de ce projet, c'est un couple qui s'est aimé au point de partir au bout du monde ensemble.
Il est effectivement possible que malgré des efforts pour s'adapter à cette nouvelle vie, on ne se sente pas épanoui dans ce pays qui n'est pas le nôtre.
Ne pas apprecier le mode de vie dans un pays étranger, malgré nos efforts, c'est comme ne pas apprecier un film, une spécialité culinaire ou un chanteur populaire.
Je veux dire par la que, oui il arrive que cette nouvelle vie ne nous convienne pas alors que d'autres parviennent à être heureux dans un contexte similaire. Alors, la faute a qui? A personne. Tout comme ce n'est pas de ta faute si tu n'as pas apprécié le gratin de courgette de mémé, pourtant préparé avec amour.
Depuis que nous sommes au Congo on essaye vraiment de passer du temps de qualité en couple. On réserve le vendredi soir pour un diner aux chandelles, et le dimanche soir on joue au tennis. C'est important de se rappeler qu'une des bases de ce projet, c'est un couple qui s'est aimé au point de partir au bout du monde ensemble.
Et si malgré tout cette vie la ne nous satisfaisait pas?
Il est effectivement possible que malgré des efforts pour s'adapter à cette nouvelle vie, on ne se sente pas épanoui dans ce pays qui n'est pas le nôtre.
Ne pas apprecier le mode de vie dans un pays étranger, malgré nos efforts, c'est comme ne pas apprecier un film, une spécialité culinaire ou un chanteur populaire.
Je veux dire par la que, oui il arrive que cette nouvelle vie ne nous convienne pas alors que d'autres parviennent à être heureux dans un contexte similaire. Alors, la faute a qui? A personne. Tout comme ce n'est pas de ta faute si tu n'as pas apprécié le gratin de courgette de mémé, pourtant préparé avec amour.
L'expatriation reste une aventure hors du commun pour chaque membre de la famille, il est donc important d'être patient, ouvert d'esprit, curieux, sociable et flexible pour mieux profiter de ces années à l'autre bout du monde. Et n'oubliez pas qu'à chaque moment "down", on trouve une oreille attentive, et on en parle, parce que les "downs" font bel et bien partie du packaging de l'expatriation!
Pour les fresh news:
Deux mois après notre arrivée au Congo, ma petite tribu se porte bien, pas de baisse de moral pour le moment (fingers crossed). Mis à part la connexion internet qui fait des siennes, la vie ici est agréable. Doudou aux grosses joues vient de fêter ses 2 ans, j'ai donc organisé sa première vraie birthday party pour l'occasion. Elle s'est finalement bien adaptée à la garderie, après trois semaines de pleurs et d'angoisse. Quant à moi je fais des rencontres sympas et je viens de décrocher un job dans le domaine que je souhaitais. Affaire à suivre donc ;-)
C'est absolument tout à fait vrai..... Les gros up et les gros down, les petits ups et les petits down...
RépondreSupprimerQuand je suis toute seule que je tourne en rond (ce qui est courant en tant que conjointe d'expat sans enfant), je réfléchi et quand je réfléchi souvent ça me fait déprimer....
he non pas tous les jours faciles la vie d'expat. C'est aussi Laetitia de "deux ans de vacances"qui en parlait l'autre jour http://deuxans2vacances.blogspot.com/2014/09/les-tabous-de-lexpatriation-quand-la.html
A+
Karine
Merci Karine :) j'ai justement mis un lien vers son blog, juste avant celui d'Alexandra! He oui tourner en rond c'est horrible, ça m'est arrivée quand j'étais à Lagos, j'avais un job à mi temps et j'étais sans enfant, alors une fois que t'as fait le tour de la ville...
SupprimerUn bel article Fafa!
RépondreSupprimerIl y a toujours tellement de choses à dire sur les expats et la vie à l'étranger! J'ai déjà quelques sujets en tête pour de prochains articles !
En tout cas, joli classement des moments "coups de mou" :-)
Bisous
Merci Margarida, oui il y a tant à dire sur ce mode de vie!! Alors j'attends tes prochains articles avec impatience :)
Supprimerbesos!
Ton article est très juste, d'autant plus que ce n'est pas un sujet facile.
RépondreSupprimerPour moi, le plus dur a été de disparaître du radar de mes proches français et de ne pas bosser. Ce n'est pas évident d'avouer que tout n'est pas toujours rose...Envie de rassurer les proches, de garder la tête haute devant ceux qui nous ont blessés...J'ai écrit plusieurs fois un article sur le sujet, et puis il est resté dans les brouillons, et je me suis concentrée sur le positif de l'expatriation (Parce qu'il y a quand même plein de choses positives, sinon, on ne continuerait pas l'aventure !)
Bref, ça fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à avoir des "up and down" et que d'autres ont le courage de l'exprimer !!
Je suis d'accord avec toi ce n'est pas un sujet facile à traiter, mais je pense que ça peut être intéressant de partager aussi cet aspect la de l'expatriation, notamment pour ceux qui veulent savoir comment ça se passe vraiment, et pour ceux qui traversent des périodes difficiles! Aujourd'hui je peux en parler avec du recul puisque je vis bien mon expatriation, mais à l'époque je n'aurai pas parlé de mes coups de blues à tout le monde. Tout comme toi je préfère aussi me concentrer sur le positif, et heureusement du positif il y en a!!!
SupprimerC'est tellement juste ! Tu résumes bien le tout, Fafa. Je trouve ça intéressant que tu traites le sujet avec du recul, aussi. Moi aussi, le conseil n°1 que je donne aux gens qui pensent à une expat, c'est la préparation. Personnellement, c'est ce qui m'a manqué. En trois mois, on a tout plaqué et on a changé de vie... Il a fallu retomber sur ses pattes derrière. J'ai sur-estimé le côté : c'est l'Amérique, la porte est ouverte à tous ceux qui veulent réussir, je trouverai bien un travail qui me convient sur place. Je me suis frottée à une réalité toute différente là où je vis. Ca a été dur à avaler. Avec le temps, j'arrive beaucoup mieux à relativiser. L'expatriation permet aussi d'apprendre à "changer de perspective". Une leçon de vie, quoi ;)
RépondreSupprimer100% d'accord avec toi Magouille, l'expatriation aide à relativiser sur beaucoup de choses de la vie :-). Moi c'est pareil, avant ma première expatriation (c.a.d) à Lagos, nous avions eu très peu de temps pour nous préparer, tout est allé tellement vite, après les premières semaines d'excitations, j'ai commencé à tout remettre en question dès que le moindre truc n'allait pas, pourtant cela ne nous empêchait pas de profiter et de passer de bons moments aussi, c'était vraiment particulier comme période!
SupprimerHaha téléteubés, je croyais être la seule à me moquer du dessin animé avec ce mot, merci ça m'a fait rire :)
RépondreSupprimerEt pour en revenir au sujet : j'ai habité 1 an aux USA quand j'étais ado, et c'est vrai qu'il y a cette alternance de "c'est trop bien ici" avec "je veux mon chez moi". Le "mal du pays" prend tout son sens alors, et c'est étrange comme sentiment. Je me souviens de toutes les fois où je me disais "en France on a ça, on peut faire ci..." et j'étais nostalgique. Aujourd'hui, c'est parfois l'inverse ! Je me souviens de trucs qui n'existent pas ici en France et je me dis "ce truc américain là me manque c'était trop cool".
Merci pour ton commentaire :-) c'est vrai que finalement il y aura toujours quelque chose qui nous déplaît où qu'on soit, et comme je dis toujours, on ne peut pas tout avoir ;-)
Supprimerc'est vrai qu'on parle souvent de l'expatriation comme un truc ultra simple où tout est beau et merveilleux... alors que c'est pas tous les jours le grand bonheur!
RépondreSupprimerperso, je ne connais pas ce truc de "communauté d'expat'", j'ai toujours pris soin de fuir mes concitoyens et de me concentrer sur les "locaux" (vu que pour moi, c'est un peu l'intérêt de l'expatriation) donc tout ce pan là m'est complètement inconnu, mais à part ça, je trouve ton article extrêmement juste :)
Merci Blue pour ton commentaire :) je pense que les "communautés d'expat" ont leur importance selon le pays dans lequel on s'expatrie. Par exemple en Afrique de l'Ouest ce n'est pas à la portée de tout le monde de s'intégrer avec les locaux, car il y a toujours ce rapport à l'argent très délicat, et tu as beau t'ouvrir aux autres et être sympa, tu ne seras rien de plus qu'un expat qui a de l'argent, point.
SupprimerDonc forcément si tu veux avoir une vie sociale au début tu n'as d'autre choix que de rencontrer tes compatriotes, puis ensuite des expats de différentes nationalités ainsi que des locaux dont le niveau de vie se rapproche du tient parce qu'au bout de quelques années t'en a marre qu'on vienne te voir uniquement dans le but de te soutirer de l'argent.
Ceci dit je suis d'accord avec ton raisonnement c'est pourquoi j'ai mis dans mon article qu'il faut aussi prendre parfois ses distances par rapport aux communautés franco-françaises, car des fois ça part en sucette quand tu traines avec des personnes qui au final n'ont aucun point commun avec toi si ce n'est la nationalité française :-/
Et oui, l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Pour ceux qui cherchent l'aventure, tu fais bien de relever que petit à petit c'est un nouveau quotidien qui se met en place, et heureusement d'ailleurs car l'inconnu et la nouveauté c'est génial au début mais on a quand même besoin de repères pour se sentir bien. Finalement, c'est une nouvelle routine qui se crée, ailleurs. Le risque c'est d'être déçu et de ne jamais se contenter de ce que l'on a. D'où l'importance d'être bien dans sa tête avant de tenter l'aventure de l'expatriation et de ne pas partir pour fuir sa vie en espérant trouver mieux ailleurs !
RépondreSupprimerSuper nouvelle pour ton boulot, tu nous en diras plus j'espère ;-)
C'est tout à fait ça! Vivre à l'étranger, c'est pas forcément mieux, c'est différent! Après soit on aime, soit on aime pas. Comme tu dis il faut apprendre à se contenter de ce qu'on a, par exemple tu vois, je regrette beaucoup qu'il y ait un tel fossé entre les expats et les locaux ici en Afrique, je m'étais imaginée des tas de trucs avant de m'expatrier et finalement j'ai compris qu'ici c'est un peu chacun à sa place, tu peux sympathiser avec les locaux, mais ça ne va jamais plus loin. Très décevant au début quand tu ne t'attends pas à ça.
SupprimerBref, il y a du bon et du mauvais partout, l'essentiel c'est d'être en phase avec soi même, comprendre le fonctionnement du shmilblick, et de ne jamais se retrouver la où il y a des histoires, une fois que tu comprends ça, l'expatriation en Afrique se vit très bien, et notre souhait est que cela dure encore quelques années :-)
D'autant qu'au-delà de l'expatriation il y a pleins de cas particuliers, moi qui suis venue pour vivre dans le pays de mon mari, j'envie souvent les expats qui arrivent en couple, se comprennent donc sur les chocs culturels auxquels ils sont confrontés, ont un projet donné dans le temps... j'idéalise par rapport à ma situation, mais sans doute car l'herbe est toujours plus verte ailleurs ;-)
RépondreSupprimerC'est bien vrai ça Petiteyaye, les difficultés dépendent de la situation de chacun/chacune. Tu vois j'aurai tendance à dire que c'est plus simple pour un couple mixte expat/local, et finalement je me trompe surement hihi. On idéalise souvent ce qui se passe chez les autres, et au final chaque cas de figure a ses propres galères! Ceci dit une fois qu'on a trouvé nos marques on finit par s'y plaire ouf :-)
SupprimerMerci du lien vers mon article, et super article aussi ! Effectivement, on ne parle pas beaucoup de ce sujet, pourtant ça fait un bien fou, surtout pendant les période où le moral est en berne.
RépondreSupprimerMerci Laetitia :), à l'époque quand je tournais en rond je pense que ça m'aurai fait du bien de tomber sur des témoignages de ce type, ou comme le tient ou ceux d'Alexandra et Mariel, par contre je ne pense pas que j'aurai eu le courage d'en parler si j'avais tenu un blog à ce moment la... justement pour ne pas inquiéter l'entourage!
SupprimerTres bon article, comme d'habitude!
RépondreSupprimerJe rajouterais à ton article: les difficultés pour les enfants. Ta fille est encore petite, mais pour les enfants ce n'est pas toujours non plus "que du bonheur". Non, les enfants ne sont pas tous de formidabes eponges pretes à s'adapter à tout. Ils ont aussi des moments difficile, et surtout (et c'est ca le plus difficile a accepter pour les parents expats) pas les memes reperes que nous. Ils ont encore plus que nous le fondement entre 2 chaises, ou entre 2 cultures.
Merci Mariel! Comme tu dis ma fille est encore petite du coup elle s'adapte même plus vite que nous, par contre je suis d'accord que pour les enfants de manière generale c'est compliqué. Mon mari est aussi un fils d'expatrié et je sais que pendant son enfance/adolescence le fait de toujours changer d'environnement n'a pas été simple, même si il en garde principalement de bons souvenirs.
SupprimerMerci Fafa, encore un très bel article, et aussi merci d'envoyer un lien vers le mien. J'ai commencé à bosser, et du coup, j'ai moins le temps de me poser des questions et ... ça aide ! Bien fatiguée le soir, on dort quand même beaucoup mieux, hahaha. En tout cas, je te rejoins, préparer et anticiper ces petits moments de tristesse sont le meilleur remède. Gros bisou, Alexandra
RépondreSupprimerMerci Alexandra :), il y a un point très important dans ce que tu viens de dire : 'je travaille du coup j'ai pas le temps de trop réflechir" C'est justement ça, on a plus tendance à se sentir mal si on a pas l'esprit occupé par une activité. Voila pourquoi notamment ici en Afrique il y a des associations qui organisent tout un tas d'activités pour les femmes et les enfants, mais le mieux je trouve reste de s'épanouir dans un travail qui nous plait, et la tout devient plus agréable. bisous!
SupprimerJe viens moi meme de suivre mon compagnon pour démarrer une vie d'expat... en Angleterre, et j'espère vraiment qu'elle nous rapprochera et pas le contraire. Le temps nous le dira ! :)
RépondreSupprimerCoucou, merci pour ton commentaire, pars du principe que tout ira bien et qu'il n'y a pas de raisons que cela vous éloigne, une fois que tout le monde a pris ses marques ca se passe bien, et puis l'Angleterre c'est chouette :-)
SupprimerUn article très juste sur toute la ligne. On parle souvent de l'expatriation comment une aventure incroyable mais on oublie toutes les difficultés par lesquelles on passe et qui sont pas toujours facile à supporter loin de la famille et du reste...
RépondreSupprimerMerci Anneli :), c'est vrai qu'on parle plus facilement et plus souvent des bons côtés, mais c'est important de pointer aussi cette autre réalité de l'expatriation!
SupprimerHello !
RépondreSupprimerdans une phase un peu "down", je me suis dis "tiens cherchons des témoignages de cette phase". je tombe sur cet article et là je m'y reconnais vraiment... Donc très bien je suis tout à fait normale (enfin je vis les mêmes bouleversements que tout le monde, c'est rassurant). Ce qui me fait du bien c'est de lire la petite phrase "dans la communauté des expat' il faut faire un tri, prendre ses distances parfois, car les petites embrouilles sont monnaie courante surtout entre femmes." MERCI ! là je me dis que ce n'est pas forcément moi qui ai un problème ! Il serait peut être intéressant de faire un relevé de petits coups bas...histoire que les nouvelles sachent à quoi s'attendre, non ? Par ici, je suis entourée d'une bonne petite brochette de nanas super hypocrites qui cassent du sucre sur le dos de qui n'est pas là et lui lèchent les bottes quand elle est là....j'ai du mal. Surtout quand je me doute de ce qu'elles racontent sur moi... marre de me sentir rabaissée. Enthousiaste que je suis, je me suis lancée à corps perdue, et je me suis bien ramassée ensuite, bien déçue donc de ce côté de l'expatriation, d'autant plus qu'on nous vend toujours du :"les expat' sont solidaires", "la communauté d'expat' est solide..." bon l'avantage c'est que je n'ai perdu trop de temps avant d'ouvrir les yeux. Je vais pouvoir me trouver de vrais amis, ou pas... mais je sais que je ne suis pas obligée de fréquenter des vipères! En fait je ne comprends pas l'attitude de certaines femmes... on est toutes dans le même bateau, non ? mêmes épreuves, mêmes craintes, mêmes espoirs (quoique...). Ensuite, je me demande si mettre des distances ne peut pas créer des problèmes (pour moi, soit je l'assume, mais pour mon mari et mes enfants???). Bref, il me reste quelques doutes... en tout cas, merci pour ce témoignage sans maquillage!
Coucou lectrice "anonyme" ;-), tout d'abord bienvenue sur le blog, et merci pour ton commentaire. Je suis contente que mon article ait pu te rassurer un peu, effectivement les prises de têtes entre expats (surtout entre femmes d'expat) font malheureusement partie du package, bon evidemment pas pour tout le monde mais d'apres ce que je constate autour de moi ça à l'air fréquent! Au Nigéria j'avais bossé dans un milieu très féminins et comme tu le dis il y a eu pas mal de coups bas et d'hypocrisie, j'ai toujours pris des distances par rapport à cela et suis toujours restée neutre mais tu vois certaines en sont même venu aux mains... pour te dire! Désormais je fais le tri, j'estime qu'il vaut mieux avoir quelques bonnes amies que connaitre tout un tas de filles qui dans ton dos te critiqueront... D'un autre côté oui il y a une réelle solidarité entre les expats car nous sommes tous dans la même situation, rencontrons les mêmes galères, mais c'est comme partout il y aura toujours des personnes qui s'ennuient assez pour créer des histoires! ;-)
RépondreSupprimeroups il manquait mon nom :je suis Muriel.
SupprimerEt effectivement je pense que soit ces personnes s'ennuient, soit elles sont vraiment paumées, ne savent plus quoi faire...